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 Sujet du message: Re: La révolte d'Urbino
MessagePublié: Février 15th, 2013, 5:55 am 
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Inscrit le: Février 4th, 2013, 5:55 pm
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Ils y étaient. La bataille de leur vie allaient être livrée.

Nombre d'entre eux seraient morts ce soir. Il se regardèrent en le sachant et leurs regards avaient une profondeur qui laissait déjà entrevoir la porte des cieux. Certes, il y avait de la peur dans ces regards. Mais dès qu'elle devenait trop présente, ceux qui la ressentaient avaient la dignité de la dissimuler pour ne pas trahir ceux qui laissaient paraitre l'espoir. Espoir d'une vie meilleure, espoir d'une liberté neuve.

Les soldats du Saint Siège et du Duc étaient bel et bien face à eux. Il y eu comme un grand silence. Comme un silence de deuil. Mais un deuil qui aurait précédé la mort. Puis un vacarme infernal explosa de toute part. Les piquiers avançait et rien ne pouvait les arrêter. Surtout pas cette armée improvisée à base de fourches. Les tirs commencèrent et Massimiliano vit ses premiers frères de lutte tomber à ses côtés. Son souffle était court. Il ne voyait plus rien que des éclats de sangs. Il n'entendait plus rien que des cris, de toute part et ce son, cet horrible son des épées qui pénètrant la chair rencontrent les os. Cet horrible son !

Massimiliano n'avait jamais appris à se battre et pourtant, il donnait des coups d'épée, luttait, tuait des ennemis, les voyait tomber, luttait encore et encore, étripait autant qu'on étripait ses compagnons. Il n'avait que sa survie en tête à cet instant. Rien d'autre, même plus l'idée de la liberté. C'était peut-être ça, gagner une guerre. C'était peut-être une addition des volontés de survie. La troupe dont les combattants avaient la plus farouche volonté de survie gagnait peut-être. C'était cependant sans compter la qualité de l'armement, du savoir-faire guerrier et de toutes ses choses dont lui et ses frères étaient bien démunies.

Combien d'heure avait-il ainsi combattu ? Il n'aurait su le dire. La bataille semblait désormais ralentie. Des cadavres jonchaient les rues. La violence fut telle, durant cette première offensive, que l'apocalyspe semblait désormais naturel. Epuisé et animé par un puissant instinct de survie, Massimiliano décida d'aller souffler sur le flan de la bataille, dans une rue où les combats n'avaient pas pas encore fait rage. Il se mit à fuir sans s'apercevoir qu'un garde du Duc s'était lancé à ses trousses.

C'est alors que Massimiliano aperçut son fils. Un éclair de lucidité le saisit en même temps qu'un terrible effroi ! Ne lui avait-il pas dit de rester cacher ? Massimiliano eut envie d'hurler.


Dernière édition par Massimiliano Ferrini le Février 15th, 2013, 7:25 am, édité 1 fois au total.

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 Sujet du message: Re: La révolte d'Urbino
MessagePublié: Février 15th, 2013, 6:07 am 
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Inscrit le: Janvier 28th, 2013, 1:53 am
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Valerio n'avait pas su respecter les ordres de son père. Quelque chose l'avait poussé à revenir auprès de lui. Et il était désormais là, au beau milieu de ce combat, se protégeant autant qu'il le pouvait derrière un couvercle de tonneau, figé par la violence des coups portés de toute part et à la fois fier des coups donné par son père.

Ainsi tout bascula, un spadassin vêtu d'une armure aux couleurs de Gênes, immense et terrifiant, empoigna son père et lui assainit un coup mortel. Massimiliano tomba à genoux en observant son fils. Un filet de sang coulait à la commissure de ses lèvres et déjà son regard se faisait flou. Valerio ne sut rien y lire, ni un espoir, ni un reproche. Il hurla. Ce fut plus fort que lui. Un cri strident qui étouffait ses pleures. Le soldat donna un second coup d'épée à son père. Le coup de grâce. Il s'effondra. Puis il se retourna et saisit Valerio par le cou.


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 Sujet du message: Re: La révolte d'Urbino
MessagePublié: Février 15th, 2013, 6:42 am 
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Venanzio avait reçu, chemin faisant, un message de ses hommes qui confirmait, qu'en lien avec ceux de Fiorenza Della Rovere, ils avaient commencé, à l'autre bout de la ville, en une zone qui n'était pas encore livrée au combat, à rassembler des jeunes gens, des femmes, des enfants et des vieillards, pour un premier convoie. A la tombée de la nuit, le convoie se mettrait en marche pour le domaine de Signora Della Rovere.

Pour les rejoindre, Arimondo et ses cavaliers devaient néanmoins traverser les zones où la bataille faisait rage. Jusque là, ils avaient su habillement éviter les combats par leurs talents de cavaliers et leur habilité à se mouvoir en pleine bataille.

- Il faut que nous passions au galop, Mon Seigneur, si nous voulons avoir une chance de ne pas nous enliser dans ce bourbier, fit l'un des six cavaliers qui l'escortait.

Venanzio ne répondit rien, absorbé qu'il était par une scène dont l'horreur lui sembla d'emblée insoutenable. Il tira sur la bride, mit ses pieds en avant, stoppant net le pas nonchalant de son Napoletano. Un soldat Gênois venait d'empoigner un enfant et s'apprêtait à lui trancher la gorge.

- Plus tard, messieurs, lança le vénitien tout en mettant pied à terrer et en courant en direction du soldat.

- HALTE LA, MANANT !!! Hurla-t-il. Au nom de Venise, et de nos bons accords, je vous ordonne de stopper, Monsieur !

Intrigué par cette injonction peu orthodoxe, le soldat se retourna. Déconcerté par ce gentilhomme aux allures précieuses, arborant le lion de St Marc à sa cape et accourant épée tendue.

- Mon Seigneur, je fais mon devoir... dit-il hésitant. Le soldat du Duc n'avait certes pas envie qu'une embrouille diplomatique ne lui soit imputée et tout en serrant l'enfant, il abaissa son épée.

- Fort bien, fort bien, fit Venanzio, maintenant, relâchez cet enfant... qui est sous la protection de Venise.

Ces six cavaliers mirent pied à terre et se rapprochèrent maudissant leur maître de s'être ainsi mis dans une telle histoire... Une de plus, semblait vouloir dire leurs expressions.

Le soldat Gênois relacha Valerio qui courut se réfugier derrière un amoncellement de literies disposé en barricade... mais les hommes du Vénitiens le saisirent et lui mirent la main sur la bouche pour qu'il ne puisse pas crier.

Le Venitien s'approcha alors du Gênois dépité.

- Merci mon brave... Merci beaucoup...

L'homme dévisageait Venanzio. On pouvait lire sur son visage, à la fois de la méfiance, du respect et de la crainte. Puis, soudain, une terrible crispation transforma toute sa face. L'homme baissa alors la têtes sur son coeur et vit l'épée du vénitien, plantée là. Il sentit ses forces lui échapper et s'effondra dans un bruit de métal.

Venanzio sourit en retirant et en nettoyant son épée.

- Je t'aurais bien épargné, pauvre diable, mais tu n'aurais su tenir ta langue et tu aurais mis Venise dans l'embarras... Aussi, tu sauras que lorsque l'on a Venanzio Arimondo pour ennemi, on ne doit jamais ni avoir confiance, ni hésiter. Je reconnais néanmoins que ce savoir ne te sera plus d'aucune utilité, désormais...

- Mon Seigneur, hurla l'un des cavaliers, que fait-on de l'enfant ?

- On lui offre un avenir meilleur, mon amy... On lui offre un avenir meilleur...

Venanzio empoigna Valerio pour le hisser sur son cheval.

- Mes amys, je vous prédis un brillant avenir de gouvernantes, quand nous aurons cessé de guerroyer, lança-t-il en souriant à ses compagnons consternés. Puis il se mirent au galop pour rejoindre le domaine de Signora Della Rovere.

Derrière eux, les combats semblaient reprendre en intensité et même s'étendre.

---> Suite...

_________________
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Dernière édition par Venanzio Arimondo le Mars 2nd, 2013, 4:03 am, édité 1 fois au total.

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 Sujet du message: Re: La révolte d'Urbino
MessagePublié: Février 19th, 2013, 11:21 pm 
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Inscrit le: Décembre 30th, 2012, 3:03 pm
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Le prince avait repris goût à la vie. L'angoisse semblait s'être dissipée et il pouvoir de nouveau entrevoir un avenir radieux pour son règne. De toute évidence, la bataille tournait en sa faveur et de voir ainsi l'ordre peu à peu restauré, l'emplissait d'une joie neuve mais également d'un orgueil triomphal. Il se tourna vers De Tormes avec l'air assuré de l'homme qui avait eu raison.

- Mon cher De Tormes, nous avons vraiment de quoi nous réjouir, n'est-ce pas ?! Cette campagne est une brillante réussite ! Que le très saint père soit remercié pour sa contribution. Dès demain, croyez-le bien, l'ordre de Dieu veillera de nouveau aux destinées de nostre Duché et tout le monde en tirera les meilleurs profits.

Il eut ce sourire ironique que ses opposant détestaient tant.

- Vous voyez bien, cher De Tormes, que vous ne deviez pas douter de la bienveillance de nostre Dieu !

Dans son dos, quelques officiés généraux éclatèrent de rire. Le Prince ordonna à son étalon d'exécuter un tour sur lui-même pour les saluer.

- Messieurs, ne baissez point la garde et redoublez d'effort ! Nous avons, selon les plans, écrasé la première vague des révoltés ! Mais cela ne suffit point. Vous devez désormais vous employer à écraser toute la révolte. J'ai bien dit : TOUTE. Vous avez ordre de nous ramener les meneurs sans point leur ôter la vie. Nous la leur ôterons après que la question ne leur ait été soumise. Nous devons éradiquer TOUTE la révolte. Nous devons curer le malade jusqu'aux racines de la maladie et aucun de ses instigateurs ne devra échapper au châtiment. Capturez donc les responsables que vous pouvez capturer puis faites les parler pour qu'ils nous livrent tous les autres ! Ainsi, le malade sera guéri. Définitivement guéri.

Il fixait de nouveau De Tormes dans le fond des yeux.

- Je confie la responsabilité de la Question et des procès à un brillant homme d'église Gênois, un admirable docteur du droit. Je veux parler de Mon Sieur Rossano Benarola. J'entends également que vous supervisiez cette... répression, à ses côtés, Signore De Tormes.


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 Sujet du message: Re: La révolte d'Urbino
MessagePublié: Février 20th, 2013, 7:49 pm 
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De par sa naissance, son nom et le rang qu'il tenait encore, Remigio aurait pu se tenir à l'écart des affrontements dès l'instant de leur paroxysme. Pourtant, c'est l'épée au clair et avec l'énergie de ses frères insurgés qu'il contribua à une généreuse percée des rangs ennemis, maniant sans relâche l'épée.
Tous ces efforts auraient pu être concluants si les troupes du duc, renforcées par celles du Vatican, n'imposaient pas un surnombre meurtrier. Il vit des citoyens hommes, femmes, enfants, tomber un à un sous des coups parfois donnés au hasard, parfois instigués par une cruauté gratuite.
Les membres de l'Assemblée générale luttaient à ses côtés et tombaient sans qu'il ne puisse rien faire pour l'empêcher.

Un peu plus loin, il vit Massimiliano gagner une ruelle, suivit par un soldat génois dont il ne s'était pas aperçu de la présence.
Le son des cloches de la ville ne s'élevait plus au-dessus du vacarme. Le prêtre qui les faisaient sonner était mort, lui aussi. Partout en ville, des soldats érigeaient des potences et des bûchers communs pour pendre ou brûler des dizaines de personnes à la fois.
La raison, la justice et Dieu avaient déserté ce lieu maudit. Tout n'était désormais que barbarie.
Les larmes aux yeux, Remigio laissa éclater sa douleur au-dessus du massacre.

Maudits soient les Della Rovere ! Maudit soit le Pape !

Il empoigna un soldat du Vatican et de rage, le décapita. Le sang macula de rouge son armure et son visage tandis qu'il passait à une autre victime, arborant les armes du duc, cette fois-ci.

Bichio, lança-t-il à son compagnon en repoussant le cadavre, amène une dizaine d'hommes avec toi et prends à revers l'escadron de soldats arrivant depuis l'ouest !

- A vos ordres ! Vous allez vous en sortir?

Oui, ça va aller, dépêchez-vous !

Avec les partisans qui restaient combattre à ses côtés, il continua à lutter, ignorant le danger et l'épuisement physique qui se faisait de plus en plus insistant.
Puis, il ne sut si c'était par un furtif manque d'attention ou par erreur, il vit fondre sur une vingtaine d'ennemis qui le firent reculer en le malmenant, l'isolant de ses alliés.
Très vite, le notable se retrouva encerclé.

Hé bien, qu'est-ce que vous attendez? lança-t-il, provocateur, les pointant chacun du bout de son épée.

- Vous êtes un des meneurs de l'insurrection, le plus noble d'entre tous, répondit un soldat. Vous n'avez aucune chance contre nous tous réunis. Si vous vous rendez de vous-même, aucun mal supplémentaire ne vous sera fait.

Me rendre? s'écria Remigio. Vous massacrez des femmes enceintes, des enfants en bas-âges, des vieillards infirmes et vous me demandez de me rendre ! Bande de lâches et de chiens sans couilles! Allez au Diable !

Il s'élança, lame au clair, mais le choc brutal qu'il reçut à l'arrière de la tête l'arrêta pour de bon. Il sombra dans l'inconscience avant d'avoir atteint le sol.


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 Sujet du message: Re: La révolte d'Urbino
MessagePublié: Février 21st, 2013, 5:50 pm 
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Inscrit le: Décembre 22nd, 2012, 4:37 pm
Messages: 16
Urbino avait subi en son sein un choc semblable à celui d'une lame "de guérison" dans le ventre d'un insurgé. Elle se défendait encore, et ce n'était qu'un début. Son agonie durerait bien plus longtemps.
Sur les hauteurs, surplombant le spectacle des massacres, le duc jubilait, paradant sur son étalon comme un enfant sur son cheval de bois, face à son arrière-garde.

L'espagnol ne partageait pas son enthousiasme. Le sang, les flammes, et les cris innombrables des centaines d'âmes innocentes que l'on arrachait à la vie n'avait jamais était pour lui une source de jouissance particulière.
C'est donc sur un ton neutre qu'il répondit au Della Rovere.

Je n'ai jamais douté de la bienveillance de Dieu, seigneur-duc, mais j'ai toujours eu quelques réserves sur celle des hommes...

Un mince sourire parvint cependant à le dérider lorsque le génois évoqua le soutien de Benarola pour l'exercice de la Question.

Vous savez, les seules personnes que je prends réellement plaisir à interroger sont mes étudiants à l'Université de Salamanque, mais aussi ceux qui s'engagent pleinement sur le long chemin du Seigneur.
La mission que m'a confié sa Sainteté s'arrête à notre actuel succès, et notre réussite est bien ce qui compte le plus.
Mais par égard pour votre volonté charitable de sauver tout un peuple, je vais rester pour m'adresser à ces prisonniers. Et qui sait, peut être ce brillant docteur du droit prendra-t-il goût à mes méthodes...

_________________
Évêque de Tarragone
Nonce apostolique
Chancelier de l'Université de Salamanque


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