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MARE - NOSTRUM • Consulter le sujet - Bacchanales dans la salle du bassin.

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Forum du jeu de rôle en php "Guerres de Course"
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 Sujet du message: Bacchanales dans la salle du bassin.
MessagePublié: Décembre 20th, 2012, 2:36 am 
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Les bains occupaient le rez-de-chaussée de cette battisse, digne des plus somptueuses villas romaines, mais que les Hospitalier, dans leur chrétienne humilité, avaient baptisé Aubergerie.

On accédait aux bains, depuis la somptueuse cour intérieure, où s'épanouissait un jardin agrémenté de rosiers et de bougainvilliers. A peine avait-on franchis le patio à arcades, sur la droite, que l'on pouvait admirer une large porte de bois précieux, aux ferrures finement travaillées, qui débouchait dans la vaste salle des termes.

Des fresques en mosaïques dépeignaient de profanes scènes de bacchanales. L'eau y était chauffée par le sous-sol et du bassin centrale, s'élevaient des nuages de vapeur qui donnaient à ce lieu, pourtant vaste et suffisamment éclairé, des allures intimistes. Tout semblait avoir été étudié, par les antiques architectes, pour donner à ce lieu une utilité bien précise. Celle d'autoriser et de rendre acceptables, voire raffinées, les plus animales débauches.

Le Vénitien Arimondo ôta méthodiquement, presque religieusement, tous ses vêtements. De ses couches supérieurs faites de flamboyantes étoffes écarlates d'orient, de ses cuissardes noires et brillantes des meilleures factures milanaises, de ses chemises de lin françoys, de sa collerette démesurée, de ses ganteries et même de ses sous-vêtements taillées dans la soie Vénitienne, il se défit de tout et apparut face au bassin, dans la nudité de l'homme qui se présente à son créateur.

Ce n'était pourtant assurément pas devant son créateur qu'il se présentait ainsi, en ce mois de décembre 1572, mais bien face à quelques créatures... Des créatures, toutes aussi nues que lui. Néanmoins, il affichait la même assurance que celle qu'il aurait, dans ses mystiques fantasmes, toujours voulu afficher face à son créateur... Même nu, il tentait de conserver sa superbe et son assurance. Ce ne fut cependant pas sans certains efforts et même, pourrait-on dire, sans un certain ridicule.

Il trempa un orteil dans le bassin et se plaint de la chaleur, puis rassemblant tout son courage, mais avant tout guidé par ses pulsions, s'y laissa couler.

Quatre jeunes femmes le rejoignirent et se disposèrent autour de lui. Un large sourire lui barrait le visage. Il ne sut ni ne souhaita vraiment le contenir.

- Mes Demoiselle, mes demoiselle, je vous ai convié ici pour vous enseigner quelques utiles choses... Voyez-vous, fit-il en approchant son visage de sa compagne de droite, comme pour la mettre dans une confidence, il est certaines choses de l'art du commerce et des politiques séculières qu'il vous faut connaître... Aussi tenterai-je d'être le plus allégorique possible... Savez-vous sur quels fondements sont battis les arts du commerce ?

- Non Mon Seigneur Arimondo, dites-le nous donc, s'écria l'un des jeunes femmes...

- Vostre voix est... estrange, ma jeune amie, mais j'avoue que la nature vous a doté d'austres atours et je suis certain que l'esprit et l'intelligence ne vous font pas défaut... La curiosité est une bien belle qualité, alors je vais vous le dire... Voyez-vous, le commerce exprime sa quintessence selon certain stimulis... Pour engendrer son profit, le marché, tant en offre qu'en demande, et qui, au début, n'est jamais si exceptionnel, doit estre savamment rendu désirable, on doit alors agir sur lui avec des stimulis bien précis... En douceur, puis hardiment, puis de nouveau en douceur. Tout doit se faire au jugé et au bien senti. Et si tant bien que cela s'exécute dans les régles de l'art, tout comme mon membre, présentement, sous la douce main ordonnatrice, le marché s'édifie dans sa superbe et finit par produire une divine sève qui réjouira tous ses protagonistes... donneurs comme demandeurs...

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 Sujet du message: Re: Bacchanales dans la salle du bassin.
MessagePublié: Décembre 20th, 2012, 11:52 pm 
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- Votre marché semble bien vigoureux sous l'intervention de ma main, Sieur Arimondo ! lança l'une des jeunes femmes.

- Saviez-vous, ma chère, reprit le Vénitien, que l'action d'une main n'est pas la seul à pouvoir soutenir le marché ?

- Ah oui ? Et quel autre chose puit le soutenir, mon Seigneur ?

- La bouche... et l'usage qui en est fait... Voyez vous, la bouche est un organe fort utile, que dis-je, indispensable à l’édification d'un prompt marché...

A ces mots et ses conséquences, le vénitien put remarquer que cette jeune femme était d'un blond vénitien presque parfait... Il put le vérifier en faisant passer sa fine et soyeuse chevelure entre ses doigts pendant que la belle s'essayait aux arts de la... bouche... Il s'attarda ainsi quelques temps, au bord de l'évanouissement...

- Vostre blond... Se pourrait-il qu'il provienne de ma Venise bien aimée ?

- Non, mon Seigneur... De Gênes... Il y a également bon nombre de blondes, à Gênes, savez-vous ? C'est aussi, dit-on, le cas de la Gente Dame qui doit arriver ce jour, en ces lieux... Une grande Dame de Gênes... Et blonde également...


- Une Gênoise, dites-vous... Et blonde vénitienne, de surcroit ? Seriez-vous ici liguées en nombre pour mon malheur ? Ce fut en effet grand malheur, ma belle, que vous soyez Génoise, pour nos Vénitiens intérêts... Fort grand malheur...

Il fut traversé par le plaisir et, pendant quelques instants, ne put rien ajouter sinon quelques râles...

- Oh et puis, au diable, ces partisanes considérations ! Je veux bien subir les assauts d'une armée de femmes Génoises et finir à leur supplice, si elles ont toute vostre habileté dans l'art de la bouche...

La jeune blonde redoubla d’ardeur...

- Sans nul doute, si vous ne ralentissez point, notre marché va donner son profit trop tôt... Il faut, comme pour l'art de la main, savoir ralentir les hardeurs, ménager un durable désir...

- Ainsi ? Demanda ingénument la jeune femme...

- Ainsi, oui. Mais il faut désormais que mon offre s’étoffe... Sinon, nostre bon marché risque de voir ses demandeurs s'ennuyer... Voyez-vous, en ces domaines aquatiques, je verrais bien relancer nos affaires par le commerce des moules... Oui c'est cela ! Les moules... Je m'en vais donc faire l'élevage de ces fascinants animaux... Savez-vous comment un homme digne se doit de déguster les moules ? Demanda-t-il, le souffle court, à la jeune femme brune assise à sa droite...

- Non.

- Voulez-vous que je vous l'enseigne ?

La jeune femme éclata de rire pour toute approbation.

- Tout d'abord, il nous faut trouver... une moule. Une bien belle moule... Généralement, c'est sur les bords de l'eau, comme ici, qu'elles aiment à résider...

Le vénitien effleura le sein de la jeune femme de sa main droite puis descendit lentement observant ses réactions.

- Que ne vous avais-je dit ?! S'écria-t-il. En voici une de bien belle facture ! Charnue et... fort juteuse à la fois...

Il souleva légèrement la jeune femme et approcha son visage quand...

- Mon Seigneur, mon Seigneur Arimondo ! S'écria une voix masculine depuis le patio...

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 Sujet du message: Re: Bacchanales dans la salle du bassin.
MessagePublié: Décembre 22nd, 2012, 1:00 am 
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- Pardonnez-moi Mes Dames mais un jouvenceau apeuré et dépassé par les évènements m'appelle pour affaires... Continuez donc...

Il se dressa.

- Ma chère, fit-il à la jeune Gênoise... Vous pourriez en profiter pour mettre en pratique ma leçon concernant la dégustation des moules... Celle-ci n'attends qu'une bouche pour la dévorer... Et croyez-moi, elle se fiche bien du genre de cette bouche...

Puis, nu comme un ver, et portant encore les stygmate de ses émois à l'endroit de son entre-jambe, il se présenta au jeune homme qui l'interpelait, en bordure du jardin.

- Et bien QUOI, mon jeune ami, n'avez-vous point, de même que moi, ceste chose pendant en cest endroit, pour que sa vue sur ma personne causât vostre malaise ? Lança-t-il au jeune homme qui pâlissait...

- Non... Je veux dire... Si, Mon Seigneur...

- Alors de grâce, considérez cela comme nature divine et dites-moi ce qui vous vaut cet emportement...

- Mon Seigneur, mon Seigneur, l'on murmure que le Capitaine du San Giovani ne serait pas mort mais actuellement détenu, tout prêt d'Alger, par les Barbaresques qui en réclameraient, à sa famille, rançon de trois mille Ecus d'or...


- Fâcheux... Fort fâcheux... D'autant qu'à peine libéré, ce fieffé gredin s'empressera de révéler ce que nous... ce qu'il sait au Doge... Où en est la collecte de sa rançon ?

- Elle serait rassemblée au deux tiers, mon Seigneur...

- Bien... Elle n'est donc pas encore rassemblée... D'une part, tu vas prestement contacter les créanciers et tu vas les dissuader de prêter la somme à engager. Tu n'auras qu'à leur faire comprendre combien cela est risqué de prêter à une famille qui ne possède en gage rien d'autre qu'un navire coulé à Lépante... Tu leur resclameras ladite somme pour nostre domaine... Leur donnant caution sur trois de nos fermages... Tu prétexteras la création d'un moulin et tu leur promettras intérests de dix pourcent sur la somme ainsi engagée. Ils n'hésiteront point. Nous ne dépenserons ceste somme et la leur rendront dès nostre affaire réglée... Certes, nous y perdrons trois cent écus d'or mais en gagnerons la partie. Les prêteurs n'hésiteront point à réorienter leur placement. Le financier, vois-tu, est plus que tout autre homme guidé par la peur... Et très peu sont ceux d'entre eux qui, aux valeurs humanistes, adhèrent. Quant à la chrétienne charité, elle ne leur inspire bien souvent que ruine et damnation... Ces petits esprits pingres ne seront pas dures à enfermer de nostre côté... Cela nous fera gagner du temps. Ensuite, il me faudra rencontrer ceste Barbaresque engeance et régler cela avec icelle... quitte à la rémunérer nous-même pour posséder à nostre guise de ce malheureux Capitayne... Nous ne le tuerons point, n'aie crainte. On raconte que les harems Ottomans sont avides d'eunuques... et qu'ils seraient, après leur humiliante défaite de Lépante, fort enclins à en payer bon prix... pour peu bien sûr que ceux-ci soient Vénitiens ou Germains... Je te laisse tout loisir d'organiser ceste affaire et d'user, dans la mesure, du budget que tu trouveras indispensable d'y engager.

- Bien monsieur, fit le jeune en rougissant à la vue du sexe de son Seigneur...

- Alors c'est donc cela ! Tu es puceau, n'est-ce pas ! Et ces choses t'obsèdent pour te mettre en émoi... Sache, mon jeune ami, que cela n'est point fatalité... Mes Demoiselles, nous avons un invité ! S'écria-t-il en s'adressant aux jeunes femmes des bains...

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 Sujet du message: Re: Bacchanales dans la salle du bassin.
MessagePublié: Décembre 22nd, 2012, 4:17 pm 
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Alors que le vénitien devisait complications d'affaires troubles survenues en mer, Fiorenza Della Rovere et Giuliano progressaient sur la galerie qui surplombait la cour intérieure. Fraîchement débarqués à Insula après un voyage un temps soit peu fatiguant depuis Pesaro, la comtesse et son conseiller s'apprêtaient à rejoindre leur appartements respectifs quand... une chose étrange frappa l’œil de l'homme à l'irréprochable morale.

Qu'est-ce que...

Giuliano posa les mains sur la balustre et se pencha pour observer le jardin en contrebas. Il aperçut alors un être nu, le vit presque encore dressé, discuter avec un page à la sortie des thermes. Le regard outragé, il eut un mouvement de recul guidé par une répulsion soudaine.

Que fait cet obscène pédéraste exhibitionniste dans la cour? Il faut à tout prix prévenir des autorités compétentes pour l'envoyer faire ses... scandales contre-natures en enf... Non, ma Dame, ne regardez pas !


Et naturellement, Fiorenza regarda. Mais loin d'être choquée jusque dans l'essence de sa dignité, elle se contenta de l'ébauche d'un sourire.

Et bien, je suppose que nous avons à faire à une... tradition insulaire. Cet homme ne pense certainement pas à mal et nous avons des problèmes autrement plus importants à nous soucier. Continuez à vous repaître de sa vision si bon vous semble mais moi, je tiens à me reposer avant de descendre dans la grand-salle.

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 Sujet du message: Re: Bacchanales dans la salle du bassin.
MessagePublié: Décembre 22nd, 2012, 7:25 pm 
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Avant de s'en retourner aux bains, le Vénitien se rendit compte qu'ils étaient observés. Il ferma en partie ses paupières afin de mieux lutter contre les rayons du soleil qui éclairait violemment son visage.

Et bien qu'en surexposition, il put apercevoir une fort belle Dame accompagnée de son frèle chargé de pouvoir. Assurément, il avait à faire à une Dame de haute lignée s'il en jugeait par les précieuses étoffes qui composaient sa robe. Son visage, également, soigné, aux traits fins, exposait quelque chose d'aristocratique. Sa chevelure blonde vénitienne, était parfaitement mise. Ses yeux, bleus, vifs et étincelant dissimulaient cependant un fond de tristesse. Cette femme était belle et Venanzio hésita entre la honte de lui apparaitre ainsi et le plaisir de ce qu'une telle provocation promettait en rencontre à venir... Or le plaisir l'emporta.

Alors, dignement, dissimulant son amusement, il exécuta, à l'endroit de cette Dame et de son valais, une révérence appliquée.

Puis se redressant, il saisit son jeune ami par les épaules et l'enjoignit de l'accompagner aux bains...

- Nous avons des choses à apprendre et enseigner, mon jeune ami. Ne faisons point attendre ces dames plus longuement...

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 Sujet du message: Re: Bacchanales dans la salle du bassin.
MessagePublié: Décembre 24th, 2012, 12:01 am 
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A suivre... --->

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