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Né en 1549 dans la principauté d'Oneglia, Vincenzo Doria n'est autre que le petit fils du célèbre Andrea Doria, restaurateur de la liberté Génoise, général et amiral de génie, ennemi juré de Khayr ad-Din Barberousse.
Élevé dans le seul but de devenir un grand marin, et un honnête marchand, Vincenzo a toujours subit le poids d'être le "petit fils de", constamment dans l'ombre de son illustre grand père.
Fermement décidé depuis sa plus tendre enfance à se faire son propre nom au fil de ses exploits personnels, ce fardeau a fait de lui un jeune homme travailleur, mais arrogant, car nul ne se doit d'ignorer qu'il descend tout droit du Père de la Patrie.
Son ambition est ni plus ni moins d'être élu Doge de la République de Gènes. Officiant comme condottiere à plusieurs reprises, il a connu son baptême du feu à la bataille de Lepante.
Puis s'est jusqu'ici distingué comme allié des Espagnols, méfiant vis à vis des Français, combattant volontiers les sbires de la Sublime Porte, leurs cousins Barbaresques, et ces bougres de Vénitiens.....du moins...
Attention, tout comme son aïeul de légende, pour lui la fin justifie amplement les moyens, et il est malin comme un singe, capable de jouer double jeu sans vergogne.
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Spoliatis arma supersunt (À qui est dépouillé, il reste les armes) - Emmanuel-Philibert de Savoie (1528-1580)
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