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 Sujet du message: Re: De la révolte d'Urbino : sur les terres de Fiorenza...
MessagePublié: Mars 14th, 2013, 12:55 am 
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- Je constate surtout que la peau de vos cuisses est douce comme de la soie, Fiorina... Et cela laisse augurer des douceurs plus passionnantes encore... Plus... haut... Fit-il en caressant lentement le ventre...

Il se rapprocha vertigineusement de sa bouche si bien qu'il put sentir son souffle puis sourit en retrouvant une distance raisonnable...

- Connaissez-vous l'histoire de Julie de Gonzague ? Ma chère Fiorina ? Devant son air étonné, il poursuivit... Il y avait, en notre bonne Italie, dans des temps que nous n'avons pas connu mais que nos grand-parents ont pu connaitre, une Dame, une certaine Julie de Gonzague, d'ascendance française, Duchesse de Trajetto et Comtesse de Fondi... Cette jeune veuve qui avait pris comme devise "Non Moritura", par attachement à son défunt époux, était dit-on d'une beauté redoutable mais également d'une intelligence sans égal. Elle aimait à donner salon, à inviter artistes et humanistes à sa table. Le Titien et Sebastiano del Piombo séjournèrent auprès d'elle et on ne compta point les poètes, innombrables, qui composèrent des sonnets en son honneur... Si bien que sa réputation commença à franchir les frontières de notre péninsule....

Il remplit leurs coupes de Prosecco et s'en umecta les lèvres.

- Un certain pirate et amiral Ottoman, Khayr al-Din Barberousse, eut même eu vent de ses faits d'esprit... Peut-être avait il eu la chance de la rencontrer... et sans doute de faire quelques affaires avec elle... Car elle était, de même, une brillante femme d'affaires... A cette époque, on murmurait que les femmes du Sultan Ottoman Solimane le Magnifique avaient forte influence sur lui et cela inquiétait ses vassaux car il semblait que ses dames gouvernaient à sa place... Elles devenaient forts gênantes. A ce point gênantes qu'on parlait alors d'un certain empire du harem... Ce maudit pirate nommé Barberousse eut alors pour idée d'offrir au Sultan une femme qui saurait, par sa beauté et son intelligence, évincer toutes les autres... Une femme suffisamment étrangère aux affaires de l'empire pour s'en désintéresser... Il parla à son Maître de cette Duchesse italienne en de tels termes que celui-ci fut immédiatement séduit. Aussi désira-t-il cette femme de haute stature pour favorite... Il donna commission à son pirate afin qu'il organisât une mission pour enlever la Duchesse.

Il caressait délicatement son avant bras tout en narrant et en observant ses réactions.

- Voilà qu'un convoie Ottoman et barbaresque de 4000 hommes, armés jusqu'aux dents, mit le cap sur les terres de la Dame... En pleine nuit, la Duchesse fut prévenue de l'assaut. Elle put heureusement s'enfuir... à... moitié... nue... Il s’attarda à la lisière de son décolleté, faisant pénétrer un doigt dans le logement de son sein, effleurant son téton avant de le retirer. A moitié nue, disais-je, en pleine nuit, et ce grâce à son cheval... et à son écuyer... Furieux de ne la point trouver, ce ladre de Barberousse massacra tous ses gens ainsi que tous les habitants de ses terres. On dit qu'il s'acharna particulièrement sur les statues de la Sainte Vierge...

Il but une gorgée pour s'éclaircir la voix...

- Il y a sans doute plusieurs morales à cette histoire... J'en vois présentement deux. La première, ma douce Fiorina, étant qu'en affaire, il faut se méfier des... pirates... La seconde... Quand on trouve un bon cheval et un bon écuyer, on le conserve près de soi sans réfléchir... Un jour, ils pourront toujours servir.

C'est alors qu'il se rapprocha de nouveau de sa bouche mais cet fois ci pour y voler un baisé, prenant soin de s'y attarder quelques instants tout en lui caressant voluptueusement la nuque.

- Par mesure de sécurité, je vous laisserai donc et mes écuyers et mes chevaux... On n'est jamais trop prudent, n'est-ce pas... fit-il d'emblée en se détachant de son visage.

Il souriait malicieusement.

- Vos lèvres sont délicieusement douces, ma chère Fiorina... Je ne doute pas qu'en vous apercevant, le Sultan Ottoman vous souhaiterait dans son... Harem... Mais avant ça, il faudra qu'il me passe sur le corps ! Et j'ose espérer qu'il aura un dard assez puissant, pour cela...

Il termina sa coupe de Prosecco.

- En tout cas, j'ose au moins espérer que mes frasques ne vous choquent pas...

Ne trouvez-vous pas qu'il manque l'aigle de mon blason sur le chêne du vôtres, parce que, curieuse coïncidence, nos couleurs sont semblables... Amusant n'est-ce pas ?
conclut-il en jetant son doigt en direction de la cheminée...

Il se resservit nonchalamment une coupe de Prosecco.

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 Sujet du message: Re: De la révolte d'Urbino : sur les terres de Fiorenza...
MessagePublié: Mars 14th, 2013, 3:23 pm 
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Cette fois, la proximité était telle qu'elle pouvait sentir son souffle. Un élan instinctif poussa Fiorenza à s'avancer, mais il recula avant qu'elle ne l'atteigne. Ce jeu d'affaire et de charme, fort savoureux, devenait toujours plus intenable alors que la tension montait.
Prenant une gorgée pour trouver contenance, elle écouta l'histoire de la duchesse avec une préalable curiosité qui se mêla rapidement d'une grande attention.
Si elle voulait savoir où il voulait en venir, elle fut rapidement au fait. Son sourire accompagna un léger sursaut quand il glissa effrontément un doigt sous le tissus masquant sa gorge pour caresser la chair tendre de son sein.


Vous possédez un grand talent de conteur... signore. J'ose seulement espérer que vous avez suffisamment nourrit mon domaine de faveurs militaires pour que je ne sois pas contrainte de fuir à moitié nue dans la neige, poursuivie par 4000 soldats de mon père et 300 autres gardes suisses...

Elle voulu ajouter une nouvelle plaisanterie mais les lèvres du vénitien capturèrent les siennes. Passé l'effet de surprise, elle lui rendit son baiser, d'abord timidement puis avec davantage de conviction.

Va pour les écuyers et les chevaux, souffla-t-elle. J'aime partir avec un tour d'avance...

Il désignait les armoiries familiales en émettant une idée chargée de sens. Se faisant, il se resservit une énième coupe de Prosecco qu'il aurait certainement tôt fait d'ingérer, à l'instar des nombreuses autres.
Aussi, la comtesse se leva et posa une main sur le bord de la coupe, avant qu'il n'ait pu la porter à ses lèvres.


Mon feu époux Viale prétendait avoir un puissant dard, quant à son nombre de maîtresses, il aurait pu entrer en compétition avec celui du harem de ce Sultan. Mais cela ne la pas empêché de mourir, comme tous les autres...

Se penchant à son oreille, elle murmura à son tour en feignant de l'implorer.

De grâce, n'allez pas vous noyer dans l'alcool, nous venons juste de commencer...

Lui dérobant le verre, elle s'approcha de la cheminée pour déguster son larcin.

Entre deux sexes opposés, les figures armoriales se mêlent, la plupart du temps, en cas d'union matrimoniale. Est-ce bien là ce que vous venez de me proposer, Venanzio?

Elle se tourna pour lui faire face, attendant sa réponse.

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 Sujet du message: Re: De la révolte d'Urbino : sur les terres de Fiorenza...
MessagePublié: Mars 14th, 2013, 9:19 pm 
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Venanzio fut fort surpris quand Fiorenza lui ôta sa coupe des mains. Il se laissa faire, évidemment, à la fois amusé et finalement touché par la marque d'attention qu'elle lui portait à travers ce geste. Il se dit que cela faisait bien longtemps que quelqu'un n'avait eu l'audace de lui faire une remarque concernant une attitude potentiellement néfaste à sa santé... Il sourit quand il la vit boire le contenu de sa coupe. Il la rejoint près de la cheminée, se positionna derrière elle et la serrant par la taille, posa un baisé sur son coup.

- Douteriez-vous que je puisse vous le proposer ? Si vous en doutiez... dissipez donc ce doute, ma douce Amye... Je crois, oui, ma foi, avoir user d'une métaphore assez explicite pour exprimer ce que je voulais vous proposer....

Il ferma les yeux et s'emplit les narines de son parfum lui posant une main sur le ventre.

- J'imagine que feux votre époux Viale plaisait à votre père... Peu importe désormais, Fiorina, puisque vous êtes une femme libre... Libre, digne et souveraine. Promettez moi simplement de ne jamais plus accepter que l'on vous impose un maris que vous n'auriez point choisi vous-même..

Il la fit basculer pour se retrouver face à elle... Il la tenait par la taille.

- Savez-vous ce qu'il vous manque, Fiorina ?

Il s'interrompit se délectant de l'hésitation qu'il sentait poindre en elle...

- Il vous... Il nous... manque des musiciens... Ne croyez-vous pas ? Fermez donc les yeux...

Il se rapprocha de son oreille.

- Imaginez... La salle est éclairée de 1000 bougies, les invités sont nombreux... Une formation musicale issue de l'une des meilleures écoles espagnoles a pris place sur l'estrade qui leur est réservée, vers le fond... Vous exécutez un geste délicat de la main et ils se mettent à jouer... Alors je vous entraîne, au pas de danse, avec for grand playsir, à travers cette vaste pièce, devant une cour admirative... Vous avez l'impression d'y être, n'est-ce pas ? Vous semblez entraînée dans cette danse effrénée...



Il marqua une pause.

- C'est l'effet magique de notre Prosecco, ma douce Fiorina, conclut-il en explosant de rire.

Il la plaqua délicatement contre lui et l'embrassa tendrement puis la prenant par la main l'invita à s'installer dans les imposants fauteuils qui faisaient face à la cheminée.

- Songez à la puissance que pourrait représenter un tel blason, celui de mon aigle et de votre chêne réunis... Nous pourrions régner sur une vaste zone transcendant les frontières de nos cités. Nous formerions un état dans l'état... Toutefois, sachez, Ma Dame, que jamais je n’empiéterais sur vos affaires, comme je le sais, jamais vous n’empiéteriez sur les miennes... Il va sans dire que nous garderions une indépendance totale à ce sujet. Mais nos points d'alliances seraient tous autres, je crois. Nos points véritables d'alliances seraient bien plus forts, bien au delà de vulgaires sujets politiques... Croyez-bien que je ne vous propose point cela pour une quelconque stratégie politique ou volonté de possession... mais bien parce que... oui je crois que j'ai besoin de ce que vous êtes, de votre charme et de votre intelligence, dans l'aventure de cette vie.

Il sortit un médaillon de sa poche et le laissa choir à dessein, à ses pieds, au moment de le lui montrer.

- Suis-je maladroit... Fit-il en riant.

Il se laissait ainsi glisser à ses pieds afin de ramasser le médaillon mais au lieu de se relever, il commença par soulever légèrement sa robe. Il posa un baisé sur sa cheville puis monta délicatement tout au long de sa jambe, puis de sa cuisse, la caressant et l'embrassant délicatement... Il demeurait attentif à ses réactions mais comme elle semblait le laisser faire, il poursuivit jusqu'à mi cuisse. Il s'interrompit cependant par un ultime baisé puis revint s'asseoir, comme si de rien n'était, en souriant.

- En effet, point de jarretière... Lança-t-il.

Il ouvrit alors le médaillon et le lui tendit. Le portrait d'un nourrisson y figurait.

- Vous ai-je déjà parlé de mon fils, Fiorina ?

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Dernière édition par Venanzio Arimondo le Juin 6th, 2013, 11:20 pm, édité 2 fois au total.

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 Sujet du message: Re: De la révolte d'Urbino : sur les terres de Fiorenza...
MessagePublié: Mars 15th, 2013, 1:32 am 
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Fiorenza accueillit Venanzio près d'elle en même temps que son aveux. Alors qu'il entourait sa taille de ses bras, elle enveloppa ses mains dans les siennes comme marque d'acceptation. Son regard se fixa alors sur le blason de sa famille.

Viale était un manipulateur cruel, arriviste et violent. Enfin, si ce n'était que ça... Il avait fait une cours effrénée à mon père, allant dans le sens de toutes ses idées, cela afin de bénéficier de la dot d'une famille patricienne plus influente que la sienne. C'était un rustre sans éducation, et surtout, misérablement sot. La seule faveur qu'il avait obtenu de la nature était son charme, quoique superficiel, qui lui a permis d'entretenir son vit au cours des nombreuses nuit où je lui refusais ma couche.

Enfin, je lui dois au moins une chose: un capital commercial non négligeable que je lui ai subtilisé de son vivant sans qu'il n'y voit rien, et que j'ai pleinement récupéré à sa mort.
Oui, les premiers temps de mon veuvage furent plutôt...rentables.
Lépante m'a déchargée de son poids, et c'est à ce moment que j'ai décidé de m'affranchir du pouvoir qu'exerçait Guidobaldo sur ma vie et mes décisions.


Il l'invita alors à un petit jeu auquel elle se prêta volontiers, fermant les yeux et imaginant une grand-salle digne d'une cour princière, éclairée par lustres, candélabres et bougies. L'estrade occupée par des musiciens, des couleurs, et des rires... Puis le silence auquel succède la musique qu'elle lance, une Folia. Ils entament la danse, seuls, virevoltent, tournent... tournent...
La jeune femme rouvrit les yeux, sentant un léger vertige. Le vénitien rit de bon cœur mais il avait raison. Le prosecco était délicieux mais terriblement traître.
Il l'embrassa à nouveau et elle se laissa enivrée d'une toute autre manière.


Ce jour fut bien trop sombre pour que sa nuit ne soit pas douce...

Elle prit place dans le fauteuil, non sans garder une main afin qu'il puisse s'installer auprès d'elle. Le blason de sa famille, éclairé par le feu crépitant de la cheminée, fut alors au centre de l'attention commune.

Le chêne éternel et l'aigle souverain... J'apprécie déjà ces nouvelles armoiries, mais vous n'êtes pas sans savoir qu'elles feront assurément scandale du côté de ma famille. Mais après tout, je fais déjà scandale !

Un sourire espiègle naquit sur ses lèvres mais c'est plus sérieusement qu'elle reprit.

Je m'étais jurée de ne pas me remarier, parce qu'il était évident qu'étant femme et fille d'un homme comme le duc Della Rovere, je n'aurai jamais le luxe de choisir... Mais les choses changent et je... nous prenons les choses en main, peu à peu, nous réalisons que nous pouvons accéder à un certain pouvoir pour défendre nos idées, au-delà d'une pression patriarcale ou tyrannique.
Aujourd'hui, je sens que je peux être libre de diriger ma vie et je ne le ferai sans personne sinon l'unique personne capable de croire en moi et de me considérer comme son égale...


Elle marqua une pause et reprit, goguenarde.

... Giuliano mis à part, bien naturellement.

Il fit alors tomber de sa poche un pendentif qu'il se baissa pour ramasser, avec l'air de préparer quelque chose. La comtesse sentit alors sa robe se soulever et retint un rire, tandis que ses jambes recevaient de sensuelles caresses et des baisers la faisant entièrement frissonner.

Venanzio ! tenta-t-elle de protester mollement.

Le désir provoqué par ce doux traitement l'envahit cependant très vite, au fur et à mesure que les caresses progressait, et elle ferma les yeux en basculant légèrement la tête au moment où il s'arrêta pour... changer de sujet.
Se raclant la gorge, elle essaya de calmer ses ardeurs et regarda le médaillon avec intérêt, qui plus est lorsqu'il révéla un portrait de son tout jeune fils.


Non... Il est beau. Quel est son nom? Dites-moi...

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 Sujet du message: Re: De la révolte d'Urbino : sur les terres de Fiorenza...
MessagePublié: Mars 16th, 2013, 1:29 am 
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Le Vénitien l'observait manipuler le médaillon de sa main gracile.

- Pietro-Luigi. Un jeune et déjà bien rieur bambin. Un Arimondo... Fit-il. J'aimerais tant qu'il évolue dans un monde plus simple que celui que nous avons connu...
Sa mère... Mon épouse était un femme admirable...


Son regard sembla soudain très lointain.

- Je me suis longuement et sciemment perdu, Fiorina, depuis sa disparition. L'homme que vous avez entrevue à Insula était encore ce marin égaré qui naviguait à vue, en plein brouillard. Je crois que cet homme là avait surtout envie d'en finir. En finir avec tout. Oh je serai toujours un peu fantasque ! Je l'ai toujours été ! Mais...

De nouveau, le sourire s'empara de sa face.

- Mais désormais j'ai retrouvé ma route... Car nous voilà, tous deux. Et nous avons des choses follement excitante à bâtir, je crois. Ce ne sera pas simple... Je ne pense pas qu'un aigle posé sur un chêne soit du goût de tout le monde, ni chez les partisans du chêne, ni chez les partisans de l'aigle... Mais regardez-moi bien, Fiorina... Je vous jure de pourfendre jusqu'au dernier ceux qui oseront se placer en travers de cette alliance... Mais... évidemment... avec la plus grande habileté... et le seul usage de la diplomatie... En bon vénitien...

Il sortit son épée de son fourreau et la jeta dans le feu du foyer.

- Nous sommes le feu, Fiorina. Ils sont l'épée. Ils ne feront pas longtemps le poids...

Il se rapprocha d'elle et la prit tout contre lui, en l’en-lassant... L'épée rougissait dans les flammes...

- Au petit matin, quand elle aura refroidi, la lame de cette épée, sera aussi cassante que du verre... Et bien déformée, de plus... En d'autres termes, inutilisable.

Il posa un baisé sur son front.

- On m'a rapporté que le Nonce Apostolique envoyé auprès de votre père pour diriger les armées du Saint Siège est un homme de goût et de dialogue. D'aucun dirait un humaniste. Un certain De la Tome... Non, De Tormes... Oui c'est cela, De Tormes... J'ai appris, de plus, que votre père ne l'aimerait guère. Il a humilié le prélat à plusieurs reprises en public... Parmi les affaires que lui aurait confié le Duc, il en est une qui vous... qui nous concerne... Celle de vous trouver un mari quand la révolte aura été matée... C'est ce qui se raconte... Aussi, je crois qu'il serait prudent d'approcher cet homme... Pourquoi ne pas le convier sur vos Terres, d'ici quelques semaines... Et pourquoi, également, ne pas faire en sorte que je sois aussi présent... Je pense que vous et moi, aurons l'habileté de mener cet homme de dialogue vers une saine réflexion... Qu'en pensez-vous ?

Il s'inclina face à son visage.

- Mais nul besoin de songer à tout cela, ce soir ! Nous y parviendrons, croyez moi. Et s'ils ne sont pas contents, croyez-bien qu'ils finiront par s'habituer... Songeons plutôt à ce que nous pourrions bâtir. Parce que c'est cela, seul, qui doit nous orienter, je crois...

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 Sujet du message: Re: De la révolte d'Urbino : sur les terres de Fiorenza...
MessagePublié: Mars 17th, 2013, 1:05 am 
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Les yeux de Fiorenza se perdirent dans les flammes de la cheminée qui rougissaient peu à peu le fil de la lame. Le geste était fort et chargé de symbolique. Si l'épée devenait leurs opposants par métaphore, elle s'était abreuvé fort réalistement de leur sang ce jour-même, un sang gênois...
La comtesse n'oubliait pas qui elle était et d'où elle venait, mais son père luttait davantage pour la tyrannie au service de son hégémonie personnelle que pour pour maintenir la grandeur des Della Rovere. En cela, il faisait honte à la Superbe République.


Mes condoléances pour votre épouse, perdre une personne à bonté rare est toujours affreusement douloureux... Mais votre fils, à encore de la chance de vous avoir. Ma mère s'est éteinte quand j'avais deux ans, alors qu'elle était dans la fleur de l'âge. Elle se nommait Giulia Varano. Un an plus tard, mon père se remariait avec une Farnèse, Vittoria. C'est elle qui donna naissance à Francesco...

Un sourire doux éclaira le visage de la jeune femme.

Francesco est le seul homme de ma famille à s'être montré tendre et compréhensif envers moi... Vous connaissez peut être sa réputation? C'est un brillant condottiere d'aujourd'hui vingt-quatre ans, qui a fait ses armes en Espagne. Il est bien différent de Guidobaldo car droit, juste et honnête. Si j'ai perdu espoir en mon père, j'ai foi en Francesco. Il est l'avenir militaire et politique des Della Rovere et il bâtira, lui aussi, de belles choses.

Prenant délicatement son visage entre ses mains, elle poursuivit.

Sans doute aurons-nous de nombreux détracteurs, mais à bien chercher, nous trouverons aussi des partisans parmi les nôtres. Et quand bien même nous serions conspués de toute part, nous n'avancerions pas dans l'ombre, car nous sommes tous les deux et nos idées sont notre lumière et notre force.

Se blottissant contre lui, elle ferma les yeux, inspirant de soulagement et de bien-être.

De Tormes? Salvatore De Tormes? C'est un des plus influents prélats de Grégoire XIII. Il a sa réputation dans le monde spirituel, dans celui de la rhétorique, passe son temps à critiquer les princes mais collectionne autant qu'eux, sinon davantage. Je ne le connais que par réputation, en revanche, j'ignorais sa dernière implication... Cela semble naturel, pourtant. Mon père s'est toujours arrangé pour avoir les appuis qu'il désirait, même auprès des plus hautes instances. Il a obtenu les faveurs du Pape et De Tormes a exécuté ses ordres.

Un sourire amusé étira ses lèvres.

Et après ce "fait de gloire", voilà qu'il hérite de l'ingrate mission de me trouver un nouvel époux. Finalement, peut être que mon père me croit toujours de son côté... Cela peut donc, en effet, être l'occasion de retourner la situation à notre avantage en le doublant. Le nonce est un homme lettré et son intelligence ne le laissera pas être dupé. Mais après tout, il ne s'agit guère de tromperie.
Oui, recevons-le, mais avec quelques pièces d'orfèvreries, on dit qu'il en est friant. J'ai déjà hâte de le rencontrer...


Cherchant son cou, elle commença à l'embrasser, s'attardant sur chaque grain de sa peau. Elle marqua alors une pause, simplement pour le regarder avec intensité.

J'espère que mon comportement peu dévot ne vous choque pas... Mais ne trouvez-vous pas qu'il se marie fort bien avec la teneur de nos négociations?

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 Sujet du message: Re: De la révolte d'Urbino : sur les terres de Fiorenza...
MessagePublié: Mars 18th, 2013, 1:18 am 
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Ces derniers mots amusèrent Venanzio.

- Votre comportement peu dévot, il est vrai, m'excède... Et mérite une bonne correction ! Aussi, je m'en vais sur le champs tenter de vous convertir. Ne voyez-vous point, ma douce amye, comme je suis vigoureusement excédé, en cet instant... Je me dresse farouchement, en effet, contre votre cruel manque de dévotion ! Ah votre père serait fier de moi s'il me voyait, en cet instant...

Il se laissa glisser si bien que son visage pouvait désormais contempler son décolleté.

- Il est vrai que cette généreuse poitrine est effrontément peu dévote ! Mais... Saura-t-elle résister à l'assiduité de mon pieux désire ?

Délicatement, il dégagea l'un des seins de son logement et le caressa avec précaution tout en posant ses lèvres sur la chair tendre et brûlante...

- De tous les seins, c'est à celui-ci que je me vouerai... et... Oh ! Regardez... Il se convertit déjà !

Il se redressa un peu et fixa Fiorenza droit dans les yeux. Des éclairs rieurs semblait jaillir de ce regard.

- Il me semble parfaitement dévot, désormais, mais il est des Terres, dit-on, plus en bas, qui elles, livrées à la turpitude et aux fausses idoles, demandent à être plus fortement convertis. Ces terres nécessitent derechef un bon missionnaire !

Et de nouveau, il se laissa glisser le longs de l'interminable et luxueuse pièce d'étouffe qui formait sa robe.

- Le missionnaire s'arme de courage et plonge !

Il souleva alors la robe et s'y engouffra. Il remontait délicatement, embrassant chaque grain de sa peau, s’enivrant de sa douceur et de sa chaleur. Puis il se força délicatement un chemin entre les deux monts de ses cuisses. Elles étaient lisses et sentaient bon. Il y posa ses joues et ferma les yeux, comme pour mieux absorber les sensations procurées par cette divine caresse. Alors il sentit ce précipice escarpé s'ouvrir et aperçu ce que rendait fou d'ardeur l'aventurier qu'il était. Il s'attarda avec délectation, s'appliquant à multiplier les plaisirs. Il sentait ce corps vibrer, la sentait vivre, se sentait exister. Puis de nouveau, il parcourut ses cuisses jusqu'à ses pieds. De retour, il la serra dans ses bras et lui caressa tendrement le visage.

- Et bien, j'espère que ma langue, pour moins rapeuse, vous est aussi plaisante que celle des chèvres d'insula.

Il éclata de rire puis s'approcha sa bouche de la sienne.

- J'ai envie de tout connaître de vous, Fiorina. Excitez ma curieuse nature, je vous en prie. Parlez moi de vous, de votre enfance, de vos humanités, quels sont les auteurs que vous admirez ? Ah j'ai tellement envie de tout savoir de vous ! Quels étaient vos rapports avec votre grand-père ? Avez-vous vécu à Venise lorsqu'il en était gouverneur ? Puisqu'il me semble que votre sang a gouverner ma Sérénissime en des temps anciens... J'aime vous écouter parler, Fiorina... Depuis que je vous avais laissé à Insula, certain soir, pour ne pas dire tous les soirs, je fermais les yeux... et me remémorai votre voix...

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 Sujet du message: Re: De la révolte d'Urbino : sur les terres de Fiorenza...
MessagePublié: Mars 18th, 2013, 5:57 pm 
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Fiorenza cessa de lui flatter le cou alors qu'il s'abaissait, à son tour, vers sa gorge. Elle frissonna quand il dégagea son sein droit pour l'embrasser et le titiller.

Mon père, fier d'un vénitien... Voilà un paradoxe intéressant...

Il n'avait pas tort, son mamelon était déjà fort réceptif et la jeune femme tremblait légèrement, le souffle court. Ses prunelles reflétaient le feu crépitant, brûlant dans l'âtre. Elle se doutait fort de ce qui allait suivre, aussi la métaphore joueuse de Venanzio ne fit qu'accroître le désir qu'elle retenait encore à grand peine.
Elle le regarda plonger sous sa robe bleu sombre et ferma les yeux en sentant baiser et caresses remonter le long de ses jambes et de ses cuisses. La température de son corps commençait à monter et ses étoffes devenaient de plus en plus encombrantes à son goût.
C'est presque inconsciemment qu'elle écarta les jambes, laissant son amant gagner du terrain.
Le contact fut chaud, humide et doux, électrisant tout son corps.

Se cambrant légèrement, elle émit de longs soupirs qui demandèrent bientôt à s'accroître, alors que son plaisir devenait plus important. Elle se redressa un bref instant, alertée par la crainte de réveiller ses hôtes mais ne put se contenir longtemps, gémissant pour mieux céder au déchaînement de ses sens.


Seigneur, haleta-t-elle. Je vais alerter... tout le Domaine...

Sa voix se fit plus clairement entendre, alors que le paroxysme approchait. N'y tenant plus, elle agrippa les accoudoirs de son fauteuil tandis que son corps se mouvait sous la rapidité des caresses. Elle atteignit le comble de son plaisir, retenant tout juste un cri. Puis son corps en sueur s’affaissa et elle reprit son souffle, Venanzio revenant la serrer dans ses bras.

Venanzio... Ne me parlez pas de chèvres maintenant... Mmmh, vous... tu... C'était une merveilleuse façon de contrer Thanatos...

Approchant son visage du sien, elle l'embrassa, faisant glisser ses mains sur les boutons de son pourpoint.

Je vous dirai tout, ce qu'à fait mon grand-père François Marie Ier Della Rovere, duc d'Urbino et de Sora pour Venise. Je vous parlerez de mes valeurs, vous citerez sans m'interrompre Dante, More, Boccace, Machiavel autour des questions d'idéaux, d'utopies, de sociétés et de politiques... Mais pour l'heure, je n'ai qu'une seule envie: Vous avoir auprès de moi, non plus en atours vénitiens mais en tant qu'homme, citoyen du Monde...

Ses doigts achevèrent de déboutonner son pourpoint qu'elle laissa choir, le laissant en chemise et en pantalon.
Murmurant à son oreille, elle ajouta.


La première fois que je vous ai vu, vous étiez nu, mais cette fois, je vais vous découvrir. Vous aviez de réservé une chambre, luxueuse et confortable, mais je suppose qu'il est inutile de vous la proposer.
Signore, vuole accompagnarmi nella mia camera?

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 Sujet du message: Re: De la révolte d'Urbino : sur les terres de Fiorenza...
MessagePublié: Mars 19th, 2013, 12:54 am 
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- Con piacere, mia cara Fiorina. Je suis certain que votre couche est douce et saura rétablir en sa vigoureuse forme l'homme durement éprouvé par une journée de lutte... Toutefois, je ne commettrai pas l'affront de m'endormir, croyez-le bien.

D'une main, il lui tenait la nuque, exerçant par instant une légère pression, caressant ses longs cheveux, tandis que de l'autre, il dessinait de douces lignes sur le contour gracile de son visage. Il lui pris ensuite la main et se levèrent. Il l’en-lassa de façon aimante et protectrice.

- Je vous suis... Lança-t-il, avant de lui poser un baisé sur le front...

Il saisit un chandelier et enflamme les bougies au feu du foyer avant de l'éteindre par sécurité.

- Je vous servirai d'éclaireur, ma douce Fiorina.

Elle lui tendit la main et il sortir de la grande salle de réception. Un vaste couloir conduisait aux appartements de la Comtesse. L'écart de température entre le salon qu'ils quittaient et ce couloir au plafond démesurément haut était saisissant. Aussi, Venanzio retira sa veste et la disposa sur les épaules de Fiorenza qui tremblait. Après avoir gravi un escalier de marbre, une large porte permettait d'accéder aux appartements.

Il fallait encore franchir un petit couloir et ils pénétrèrent dans la chambre.

La vaste baie vitrée aux carreaux finement agencés offrait une large vue sur le domaine enneigé. La lune, sur le mont d'en face, était globuleuse et blanche. Son image était limpide. Sa netteté laissait apparaître cratères, bosses, chaînes montagneuses, fentes et failles géologiques. Elle éclairait la chambre et leurs propres ombres déambulaient, fantomatiques mais amicales, au gré des mouvements du chandelier. Attendri, Venanzio admira cette forme parfaite et féminine qui semblait si grande, là, sur le mur du fond, à côté de sa silhouette, qui faisait comme le croquis de Vinci d'un guerrier lombard taillée à la serpe. Une divine douceur enveloppait son âme quand il serrait Fiorenza dans ses bras. Il eut envie de s'y perdre à jamais. Entrer dans cet univers doux et tiède. Ne plus jamais en sortir. Il sentit son souffle léger sur son visage. Et sa main, douce, légère, qui lui caressait la joue. Il s'écarta légèrement pour la contempler. Venanzio sourit en songeant que cette lumière lui offrait un teins d'argent.

Alors il glissa avec grâce dans son dos et commença par lui dégrafer la robe, tout en perdant ses lèvres sur la plage de son cou. lentement, sa parure s'évanouit à ses pied dans un bruit de soufflet. Elle était nue et tant de beauté émut le vénitien. Il ôta sa veste, son gilet, s'extirpa de sa grande chemise de soie, et la faisant tourner sur elle-même, colla sa peau tout contre la sienne comme pour en éprouver chaque grain. Puis il s'allongèrent.

Ils étaient nus, se souriaient, s'embrassaient, éprouvaient dans une suprême danse tant de désires contenus, s'attachant à faire durer chaque plaisir.

- Nous nous connaissons enfin et je suis heureux de ce que vous êtes pour moi, Fiorina.

Puis il glissa de nouveau en son milieu afin de poursuivre l'oeuvre qu'il avait ébauchée au salon. Libérés de toute entrave, il osa prolongé l'ouvrage, prenant un malin plaisir à s'interrompre alors qu'il sentait en elle poindre le paroxysme de l'émoi. Il s'employa ainsi à côtoyer les cimes du plaisir, sans jamais les atteindre, pendant de très longs moments.

- Ignoriez-vous, Fiorina que le navigateur éprouve essentiellement du plaisir dans le voyage...

Puis il la laissa s'ouvrir et alors revenant sur sa bouche, après avoir pris soin d'honorer sa gorge, il vint en elle avec une telle évidence qu'ils eurent à cet instant l'impression de ne faire plus qu'un. Ils se célébrèrent ainsi de longs moments encore, retenant dans un délicieux supplice ce qui serait leur divine rédemption.

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 Sujet du message: Re: De la révolte d'Urbino : sur les terres de Fiorenza...
MessagePublié: Mars 20th, 2013, 1:58 am 
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Inscrit le: Décembre 17th, 2012, 11:35 pm
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Fiorenza remercia Venanzio avec un chaleureux sourire, resserrant sa veste au-dessus de ses épaules. Cela dit, peu importait bien que le froid hivernal ait colonisé l'étage, ils n'y feraient très vite plus du tout attention.
Elle ouvrit la porte de sa chambre, le laissant entrer et referma à clé, déposant la clé et le chandelier sur une table où s'empilaient divers ouvrages.
Puis elle s'approcha de la fenêtre pour observer distraitement le spectacle de la neige se déposant sur les terres du domaine, les enveloppant dans son silence.


Ce soir, les cris des révoltés ont cessé. J'ose encore espérer que peu d'entre eux seront couverts d'un suaire blanc quand viendra le jour...

Il la prit dans ses bras et elle le serra fort contre elle, comme pour chasser les images qui lui venaient à l'esprit. Aujourd'hui, il avait accompli un geste fort en amenant Valerio. Ce n'était pourtant qu'un réfugié parmi tant d'autres, une simple lumière, mais la lumière d'un phare au cœur de la tourmente, un phare porteur d'espoir.
Elle caressa avec tendresse la joue de son amant qui recula pour mieux la contempler. Puis, guidé par l'obscurité, il glissa dans son dos et, avant que la comtesse ne puisse ajouter quoique ce soit, elle sentit les attaches de sa robe se relâcher. Elle sourit, retrouvant une légèreté mêlée à l'impatience stimulée par le désir.
De nouveaux baisers furent déposés dans son cou et sur sa nuque, lui provoquant un agréable frisson le long de l'échine.
Elle ne prêta guère attention à sa propre nudité jusqu'à qu'elle sente le corps de Venanzio contre le sien. A nouveau face à lui, elle le regarda attentivement, glissant ses mains de son visage à son torse.


Voilà mon beau lion de Saint-Marc !

Joueuse, elle le guida jusqu'à son lit où elle s'allongea, l'attirant à elle. Ses lèvres trouvèrent les siennes un long moment puis elle mis fin à leur baiser pour murmurer à son oreille.

Venise, vous êtes ma plus délicieuse amante... Et toi, mon plus bel amour.

Elle eu alors la surprise de le voir glisser encore une fois le long de son corps pour mieux atteindre le fruit auquel il avait précédemment goûté.

Venanzio... Qu'est-ce que vous... oh !

Et naturellement, les braises du foyer furent ravivées, et le fruit, à nouveau comblé de douceur. La jeune femme, ayant déjà trouvé le paroxysme en tel endroit, fut d'autant plus réceptive qu'elle ne tarda pas à montrer les signes d'une nouvelle jouissance. Alors, les caresses s'arrêtèrent, le vénitien l'observant avec un sourire malicieux. Puis, il reprit son œuvre pour mieux l'arrêter encore à l'instant critique.
Fiorenza tint bon un troisième retour, mais quand, au bord de l'évanouissement, elle se vit encore privée de son cher paroxysme, elle redressa le buste, emportée par une passion frustrée.


Venanzio, arrêtez de me torturer !

Toutefois, elle aurait menti si elle avait prétendu trouver cela insupportable. Dans un rire, elle le laissa remonter jusqu'à ses lèvres en lui ouvrant les monts de ses cuisses. Puis, Sans cesser de l'embrasser, elle l’accueillit en elle, marquant une inspiration.
Durant tout le temps où ils s'aimèrent, elle le serra contre elle, remontant tantôt ses cuisses contre les siennes, parcourant tantôt frénétiquement son dos de ses mains hagardes.
Puis, dans une dernière danse haletante, elle atteignit enfin son cher paroxysme, le laissant s'exprimer de tout son saoul.
Lentement, ses muscles se relâchèrent et elle reposa sa tête sur l'oreiller, gardant son amant contre son sein.


Si Viale m'avait un jour offert cela, je l'aurai supplié de ne pas partir pour Lépante...

Ses yeux se reportèrent sur les carreaux de la fenêtre derrière lesquels se dessinaient les flocons de neige. Tout en caressant les cheveux du vénitien, elle inspira fort et son expiration eut des airs de libération.

Enfin, je me sens exister !

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