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Venanzio Arimondo
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Auteur:  Venanzio Arimondo [ Juillet 29th, 2012, 7:05 pm ]
Sujet du message:  Venanzio Arimondo

Je suis Venanzio Arimondo de Treviso.

Je suis né à l'été de l'an de grâce ou de disgrâce (selon les jours mon avis diverge sur ce point...) 1541, dans la ville de Treviso, non loin de Venise.

Les familles patriciennes Vénitiennes ont pris pour habitude, afin de fuir le cloaque estival de nos chers rialti, de venir passer la belle saison dans la jolie bourgade de Treviso. Ville où elles se sont faites construire de petites copies de leurs Palazzio vénitiens originaux. C'est donc ici, au pied des vignobles de la province de Trevise que j'ouvris pour la première fois, par la grâce de Dieu, mes yeux sur ce monde.

Lors de cette journée d'incarnation, je ne savais pas qui j'étais. Le sais-je mieux désormais ? Sans doute un peu... Car j'appris entre temps que je possédais quelques Terres et quelques rentes qui me permettraient de vivre correctement et de m'adonner à quelques débauches mais sans grands fastes, cependant. J'appris qu'une chevalière aux initiales de ma lignée me serait confiée par mon grand-père quand celui-ci remettrait son esprit à l'esprit du grand architecte. Chose qu'il fit alors que j'avais 16 ans. J'appris cependant qu'il me faudrait me battre, toujours, pour survivre en ce monde. J'appris qu'il n'est ici-bas point de plus belle vie que celle faite de création. J'appris à lire et cela fut la plus précieuse des choses que j'appris. J'appris à lire poètes et philosophes. J'appris à écrire. J'appris l'injustice de ce monde. J'appris que d'autres, par leur simple naissance, avaient eu bien moins de chance que moi, qu'on leur interdisait même parfois jusqu'au besoin de se nourrir !!! Et que d'autres encore avaient eu bien plus de chance que moi. J'appris alors à détester l'injustice, à maudire cette pitié que l'on nous demandait d'offrir aux pauvre comme seul réconfort de leur malheur, sans jamais réellement désirer guérir la misère... La charité chrétienne, cette caution hypocrite de notre mauvaise conscience. J'appris à haïr l'hypocrisie de cette église qui ventait un homme, Le Christ, mort pour défendre des idées contraire à la sienne ! J'appris à aimer le message d'amour, de fraternité et d'égalité de ce Christ. J'appris d'avantage de mes amours que de mes haines.

Enfin, j'appris à aimer une femme. Belle, intelligente, elle me donna un fils, Pietro-Luigi, avant que d'être rappelée par le Très-Haut. Ce rappel cause ma révolte et bien souvent, depuis, j'appelle ce Dieu injuste, lui demande de descendre des cieux à la surface de ce vaste monde, afin de lui écraser la face dans un combat d'homme à Dieu ! Oui je sais qu'il a beau être Dieu et moi Homme, la souffrance et l'injustice ne lui éviteraient pas d'être broyé de ma main ! Or il ne descend jamais. Alors j'étouffe ma colère et trompe ma tristesse en festoyant plus que de raison, en provoquant, en palabrant, en jouant les orateurs, en narguant les difficultés, en cherchant la mort, sans doute également. Je trompe ma tristesse de vivant.

Je suis cet étrange fils de famille patricienne, devenu humaniste, poète, philosophe, patricien veillant avec raison sur les vignobles de ses terres trevisanes, tentant de défendre au mieux les intérêts de sa famille et ceux de son fils, capitaine, parfois décadent, ordonnant tant bien que mal ses affaires, ses terres, sa flottille de corsaires et marchands, sous la protection de la sérénissime république de Venise.

AU 31 MAI DE L'AN DE GRÂCE 1575, je possède un plein domaine en province Vénitienne de Trévise. Le Doge a confié en outre à ma bonne gérance, 2 protectorats Vénitiens. L'un en terre Dalmate et l'autre en terre Barbaresque. Je veille à la bonne destinée de 1220 âmes civiles et de 200 âmes militaires.

Voilà le résumé de ce que je suis : Venanzio Arimondo.

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