Je pris le document et commençais à lire à voix haute :
"-Pour la franchise du premier barbier du Roy Charles par la grâce de dieu Roy de France……"
Jehan me stoppa net et dit à voix basse.
"-Silence, mon frère, il est fort dangereux dans les temps qui courent de faire connaistre ses attachements et de mesparler sur quiconque, tu as été ésloigné de Paris fort lonctemps, mais laisse-moi te motir des évènements de l’année passée, qui ont profondément modifié la façon de pensailler de la populace, en tant que proche du Roy j’estoie présent au moment de ses évènements qui devaient esporter enfin la paix dans le royaume, le mariaige de Navarre avec la Valois aurai du stopper cette effusion de sanc dans laquelle le pays est plongé depuis fort lonctemps, mais cette hengance de De Guise et sa ligue ne l’on pas entenduz ainsi et leur fanatisme mis le feuz aux poudres, dans un premier temps avec la tentative d’assaisinat de Coligny le chef de guerre de ses huguenots, tout ceci pour une sombre affaire de venjance, il en suivit une grande peur au niveau de la populace de Paris, peur des reprisailles des huguenots, on entendait dans les rues cryer partout : " Actencion les huguenots arrivent … Actencion ils vouées nous occire …" Et ce qui devait arriver arriva , les Guises utilisèrent cette populace pour enguagier le massacre, Henry de Guise participa lui-même au murtre de Coligny, le pauvre fut défenestré alors qu’il se remettait de ses bleceures et ne pu se défendre, puis ils decopérent tous les nobles protestants qui était au Louvre, avant de propager ce feuz en utilisant la populace de Paris pour achever la besoigne et deferir tous les calvinistes de Paris, Navarre réussit à eschaper au bain de sanc. Mais beaucoup de bruits affirment que mon Roy et sa mère la Médicis ont sinon organisé ce machacre, en tout cas ils n’ont rien fait pour l’empechier, sur ses faits tu dois comprendre que mon attachement au Roy, peut me valoir un coup de poygnart de la part d’un huguenot donc évite de clamer haut et fort mon alegeance et mon rang, il faut vivre dans l’umbre actuellement et surveiller ses arrières lorsque l’on marche dans les ruelles de Paris.."
En entendant mon frère, je restais comme paralysé par ses paroles, j’avais moi-même lorsque j’étais au service du Roy avant ma disgrâce suite a ce duel idiot participé a quelques engagements face a ces huguenots et jamais je n’avais affronté d’aussi braves soldats, toujours en sous nombre et mal équipés, mais animés de leur foi , ils nous avait bousculé à chaque fois comme à Niot et a Lusignan avant contre toute attente avec ce diable de Coligny a Arnay le Duc ou à 1 contre 4 il nous infligèrent une grande défaite.
"-Certes mon frère je comprenoit fort bien ta prudence, et je resteray discretz sur ses faitz"
Jehan me servit une nouvelle rasade de ce petit vin .
"-Et toi mon frère qu’es-tu devenu aprez ce fascheux incident qui mit fin à une carrière si promecteuse."
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